C’est décidé, nous partons vivre dans la Creuse !
Périmètre : proche de La Souterraine car dans cette ville, il y a le train et il va jusque Paris ! Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour que le plus de personnes de notre entourage puisse venir.
Puis, nous n’allons pas nous mentir, avec un seul salaire pris en compte pour le crédit, c’est une région beaucoup plus abordable.
Une fois la maison et l’atelier trouvés dans notre nouvelle région, il a fallu entamer les travaux. Après s’être projetés, il fallait relever les manches et c’est parti !
Nouveau carrelage sur l’ancienne partie « bistrot », ouverture de la cloison qui séparait les deux pièces, destruction (malheureusement) de l’ancienne banquette qui après plusieurs touches sur les plateformes d’occasions n’a pas trouvé preneur. Ainsi nous avons découvert sous cette banquette de plus de 5 mètres, 240 kilos de radiateurs parties à la ferraille.
Nous nous sommes rendus compte que le mur était recouvert de plaques d’amiante, et que le mur ne respirait pas. Mon mari, qui m’a grandement aidé dans les travaux, a lancé cette idée folle d’ouvrir l’ancien mur derrière la banquette. Hop hop hop, l’idée a fait son bout de chemin est à trouver preneuse.
Après 2 grosses journées à retirer l’ancien ciment et les joints de pierres (entre 5 et 10 cm d’épaisseur suivant les endroits), nous avons dû rejointer, le choix fut de refaire à l’ancienne c’est-à-dire en sable et chaux.
Je vous passe le nombre de sacs remplis, les allers-retours et trouver une déchetterie qui accepte l’amiante.
Une fois les joints du mur refait, ceux du carrelage (très très long à faire), vient le choix des couleurs de la peinture. Les boiseries ainsi que les poutres ont été repeintes. Après tout cela, plus qu’à créer une table de coupe digne de ce nom. Cela n’a pas été une mince affaire.
Le plus gros est en place : la table de coup sur ses pieds, le bureau et son fauteuil, les caches tuyaux d’eau chaude en guise d’ardoise, la machine à coudre industrielle et la table élévatrice qui était un lit médicalisé.
Tout n’est pas pour l’instant pas encore fini en terme de décoration. Ce qu’il me reste à faire : habiller les derniers murs en tenture murale avec un tissu de la Maison Esterelle, des abat-jours a rhabillé en tissus de l’étoffe libre et finir les canevas de Canevas fatal.
Merci à vous tous,
Marion Refour, votre tapissier.